La Tour de Charles Quint raconte le siège de Metz en 1552

Article paru dans le R.L. du 20 août 2021

vendredi 20 août 2021

La construction du domaine immobilier de la Chocolaterie dans le quartier de Blory à Montigny s’effectue dans le respect des vestiges du château de la Horgne. La Tour de Charles Quint est le témoin du siège de Metz par les armées impériales d’octobre 1552 à janvier 1553.Il faut redonner un lustre à ce qui fut un endroit décisif pour la ville voisine Metz et situé a Montigny Photo RL

Préservez l’histoire de Montigny-lès-Metz en rénovant la chapelle St- Privat ou le château de Courcelles par exemple, a toujours été un enjeu pour la municipalité. Il n’est donc pas étonnant de vouloir imposer à l’aménageur du site de la Horgne de redonner un lustre à ce qui fut un endroit décisif pour la ville voisine Metz.

Une ville imprenable

La tour de la Horgne, dite Tour de Charles Quint, est un vestige du conflit entre François Ier et l’Empereur allemand Charles Quint. Il débute dès 1521, entre revers et victoires des uns et des autres, a laissé des traces. Cette guerre n’a cessé de dévaster aussi bien la France que les possessions de Charles Quint, du Saint-Empire Romain Germanique. Dès 1552, avec Henri II, fils de François 1er , la colère n’a qu’empiré chez Charles Quint et a débouché à la mi-octobre 1552 par un siège sous les murs de Metz, ville mise en défense depuis plusieurs mois par son gouverneur, le duc de Guise.

Sous les murs de Metz, plus de 50 000 fantassins et cavaliers, 150 canons. Aux commandes, l’Empereur du Saint-Empire romain germanique qui ne voulait faire qu’une bouchée des 6 000 hommes et quelques canons, retranchés dans une forteresse cependant devenue inexpugnable.

Le château de la Horgne

Le 20 novembre, Charles Quint, à peine remis d’une des crises de goutte qui lui sont devenues coutumières, s’installe dans les quelques pièces habitables du château de la Horgne. Il entre ainsi dans l’histoire montignienne. Les affrontements commencent. On compte jusqu’à 1 400 tirs de canons certains jours. Mais les assiégants, guidés par Charles Quint malade et fatigué, doivent renoncer.

Les vestiges qui vont ainsi être sauvés sur l’opération immobilière du Domaine de la Chocolaterie en sont le témoignage

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