Paru dans le R.L. du 03/05/2021
lundi 3 mai 2021
La Ville de Montigny-lès-Metz va faire installer un Stolperstein au nom de Marcel Ney. Ces pavés en métal, créés par l’artiste berlinois Gunter Demnig, honorent la mémoire des victimes du nazisme. Dont Marcel Ney, enfant de la commune.
Marcel Ney aura aussi son Stolperstein, pavé recouvert d’une plaque de laiton, sur le ban communal.
La ville, par ce geste, tient à rappeler qu’il a été un héros martyr du régime nazi. Beaucoup ne connaissent son nom que parce qu’un stade de la ville le porte, même si plus personne ne vient y jouer.
Né le 3 janvier 1923 à Montigny-lès-Metz, il est mort le 23 juin 1942 à la prison de Mannheim (Allemagne). Scout et étudiant à l’école supérieure (actuellement lycée Louis-Vincent), Marcel Ney habitait Montigny-lès-Metz (Moselle annexée).
Le réseau Espoir français
Dès 1940, au lendemain de l’invasion du sol de France, un groupe d’étudiants messins se forme dans le but de renseigner la Résistance sur les mouvements de troupes allemands.
Ils prirent le nom de réseau « Espoir français » et agissaient en liaison avec des Résistants de Nancy et de Lons-le-Saunier. Après que l’Espoir français de Metz s’orienta vers le collectage d’informations politiques, économiques et militaires pour le réseau Uranus de Nancy, Robert Granthil, responsable du groupe le persuada de se laisser embaucher à la Poste de Metz pour surveiller les échanges téléphoniques et le courrier allemand.
Une répression féroce
Embauché au tri, il détourna des lettres qui lui semblèrent importantes. Ney a été arrêté le 7 juillet 1941, interné et interrogé à la prison de Metz, transféré avec vingt camarades mosellans à la prison de Sarrebruck (Allemagne).
Suite à l’arrestation d’un de ses membres avec différents documents, le groupe a été démantelé par la Gestapo en juin-juillet 1941. La répression des Allemands a été rapide et se traduisit par 21 arrestations et deux condamnations à mort, ainsi que le démantèlement du réseau.
Il n’arrivait pas à coudre les 20 guêtres exigées quotidiennement. Sa ration journalière a été diminuée. Il tomba malade et a été transféré à la prison hôpital de Mannheim, où il décéda le 23 juin 1942 de tuberculose avant même le jugement du groupe de Résistance.
Son corps mutilé a été rendu à la famille et donna lieu à des obsèques suivies massivement par les habitants de Montigny.
La ville de Montigny-lès-Metz attribua son nom à un stade sis sur le ban de Marly, mais dont elle est propriétaire.
Embauché au tri
Embauché au tri, il détourna des lettres qui lui semblèrent importantes. Ney fut arrêté le 7 juillet 1941, interné et interrogé à la prison de Metz, transféré avec 20 camarades mosellans à la prison de Sarrebruck (Allemagne). Suite à l’arrestation d’un de ses membres avec différents documents, le groupe fut démantelé par la Gestapo en juin-juillet 1941. La répression des allemands fut rapide et se traduisit par vingt et une arrestations et deux condamnations à mort ainsi que le démantèlement du réseau.
Il n’arrivait pas à coudre les 20 guêtres exigées quotidiennement. Sa ration journalière fut alors diminuée. Il tomba malade et fut transféré à la prison hôpital de Mannheim où il décéda le 23 juin 1942 de tuberculose avant même le jugement du groupe de Résistance. La ville de Montigny-lès-Metz attribua son nom à un stade sis sur le ban de Marly mais dont elle est propriétaire.
Marcel Ney fut emprisonné et torturé à mort, le 23 juin 1942 à Mannheim ce avant même d’être jugé. Son corps mutilé fut rendu à la famille et donna lieu à des obsèques suivies massivement par les habitants de Montigny.