MONTIGNY ENTRE LES DEUX GUERRES

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Un samedi entre deux guerres

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De nouveaux panneaux racontent l’histoire de la chapelle Saint-Privat

Le Républicain Lorrain – 23 oct. 2023

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À la chapelle Saint-Privat de Montigny-lès-Metz, des panneaux ont été conçus pour raconter l’histoire du lieu.
À la chapelle Saint-Privat de Montigny-lès-Metz, des panneaux ont été conçus pour raconter l’histoire du lieu.

Au 4, rue des Volontaires, à Montigny-lès-Metz, au fond d’un jardinet à l’ancienne, entretenu par la Ville, une petite chapelle a été restaurée il y a plusieurs années. Il s’agit de la chapelle Saint-Privat, accessible au public. Ce lieu patrimonial, le plus ancien édifice connu de la commune, est à découvrir – ou redécouvrir – grâce à la diffusion d’un diaporama et de nouveaux panneaux qui racontent son histoire, en partenariat avec l’association Montigny Autrefois. Lors de votre visite, vous pourrez également en apprendre davantage sur la ville et les fermes et châteaux montigniens.

De nombreuses modifications

Premier lieu de culte de Montigny-lès-Metz, tour à tour lieu de sépulture, lieu de culte protestant puis catholique, elle a connu de nombreuses modifications au cours des siècles.

Les vestiges retrouvés à l’occasion de travaux dans la rue ont été restaurés en 2008.

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Chemin de Blory : un nouveau quartier bâti sur 100 000 ans d’histoire

Article paru dans le R.L. du 12 août 2023

La construction d’immeubles de standing par des promoteurs, le long du chemin de Blory, change complètement le paysage dans ce quartier. Les vestiges historiques permettront tout de même de rappeler le passage de Charles Quint, puisqu’ils seront mis en valeur.

Certains regrettent peut-être le temps où le quartier de Blory n’était composé que de belles étendues champêtres et de champs cultivés. Heureusement, alors que le site s’urbanise, les engins de terrassement n’ont pas tout fait disparaître. Mieux : les vestiges historiques seront sauvegardés et mis en valeur.

Ici, les immeubles sortent de terre. L’endroit s’anime. La résidence de la Chocolaterie, avec ses portails télécommandés, est entièrement habitée. Face à elle d’autres sont en cours de finition, avec leurs façades aux crépis clairs, ou aux murs en briques.

Ces constructions du chemin de Blory créent un nouveau quartier. Les conditions d’aménagement garantissent la prise en compte des qualités architecturales, urbaines et paysagères de cet espace. Il s’agit, pour la commune, de mener à terme l’aménagement du secteur « Sud Blory – La Horgne », qui concerne une zone d’extension urbaine au sud de la ville.

De la préhistoire au XXIe sicècle…

Cet endroit, juste à côté du Lycée du BTP, est riche d’une longue histoire. Cela fait 100 000 ans que l’Homme foule cette terre. La période préhistorique a laissé des traces : ossements, fémur d’éléphant fossile, molaires, défenses, sépultures d’humains ayant la tête tournée vers l’Orient, les pieds vers l’Occident, lacrymatoire en verre, vases, monnaies allant de Pompée jusqu’à Auguste, sans oublier la fameuse hache acheuléenne découverte par l’abbé Friren à la fin du XIXe siècle. La présence humaine a donné naissance aux lieux-dits ferme de Bradin, les Sablières, ferme de Blory, Grange aux Ormes…

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Charles Quint, l’Europe et Metz : conférence le 25 mars

Le Républicain Lorrain – 23 mars 2023 à 19:02 – Temps de lecture : 1 min

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Le professeur Gérard Michaux donne rendez-vous à 19 h, dans la salle de la Paix.
Le professeur Gérard Michaux donne rendez-vous à 19 h, dans la salle de la Paix.

À l’initiative du conseiller municipal Hervé Brouillet, en charge du patrimoine bâti, de la mémoire patriotique et des relations avec les armées, une conférence sur « Charles Quint l’Europe et Metz » sera proposée par le professeur Gérard Michaux, maître de conférences honoraire à l’Université de Lorraine et membre de l’Académie nationale de Metz, samedi 25 mars, 19 h, dans la salle de la Paix, à Montigny-lès-Metz.

Des fouilles archéologiques

En 1552, l’empereur Charles Quint assiège Metz. Souffrant de la goutte, il est logé dans la tour de la Horgne, à Montigny. Les vestiges de ce bâtiment méritent qu’on s’y attarde. Avant d’espérer un sauvetage que la municipalité va entreprendre, un projet de construction a provoqué une campagne de fouilles organisée par le service d’archéologie préventive de l’Eurométropole de Metz, sur les cinq hectares, qui ont révélé des structures militaires du siège sous la forme d’emplacements de tentes, d’une forge dans un bâtiment en dur et de multiples fosses abritant nombre d’objets de la vie quotidienne (ustensiles de cuisine, outils et vaisselles), mais aussi quelques balles de mousquets et des pièces métalliques de harnachement, ainsi que les restes d’une trentaine d’équidés de grande taille.

Inscription au titre des Monuments historiques

Les vestiges du château de la Horgne, ainsi que le sol correspondant à l’emprise de l’ancienne ferme fortifiée, font l’objet d’une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 3 novembre 2020.

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Armistice : plongée au cœur de la journée du 20 novembre 1918

Article paru dans le R.L. du 6 novembre 2022

Si tous les 11 novembre, la tradition veut qu’on se réunisse devant le monument aux Morts de sa commune pour célébrer l’Armistice de 1918, plus aucun témoin ne peut rapporter de vive voix l’ambiance de cette journée. 104 ans plus tard, retour vers le passé avec l’association Montigny-Autrefois.

Montigny procédera, le 11 novembre à 17 h 30, à une cérémonie au pied du monument aux Morts, avec dépôt de gerbe. L’occasion pour la municipalité d’évoquer l’Armistice de 1918 et les millions de morts de ce terrible conflit.

Avec sa cohorte de disparus et de blessés, les témoignages recueillis par l’association Montigny-Autrefois tendent à prouver qu’on ne pouvait pas parler d’allégresse générale.

« Les troupes françaises gagnaient les casernes construites par les Allemands. Montigny, avec ses nombreuses installations militaires que nous connaissons sur le ban, et qui pour certaines laissent aujourd’hui leur place à des opérations immobilières, résonnait d’ordres en français. Le 11 novembre 1918 a été la date officielle de l’arrêt des combats. Des milliers d’habitants sont expulsés ou partent volontairement, ne se sachant plus en sécurité. Une partie de la ville est vide. Montigny vivra véritablement l’évènement le 20 novembre. »

Une foule impatiente

Dans les archives, on retrouve quelques lignes relatant ce jour. Vers 10 h, trois jeunes filles en costume folklorique lorrain se rassemblent devant la maison communale. La foule est joyeuse et impatience le long de la Chaussée-strasse. La municipalité a payé l’ornement des rues. Des automobiles, occupées par des officiers du haut état-major, arrivent de Mirecourt. La foule applaudit. De chaque côté du pont de fer, il y a un arc de triomphe avec l’inscription “Honneur à nos libérateurs” sur fond bleu-blanc-rouge. Une sentinelle française vérifie les laissez-passer. Les tramways ont été arrêtés.

Défilé de militaires

Vers 13 h, les premiers cavaliers arrivent et repoussent la foule sur les trottoirs. Les officiers d’ordonnance ouvrent le défilé. La fanfare des dragons est suivie par des chasseurs d’Afrique en uniforme vert-brun. Le général de division est juste derrière avec d’autres généraux, hauts officiers d’état-major, français, américains et italiens.

Devant la mairie décorée, personnalités et membres du conseil de fabrique regardent un détachement de chasseurs d’Afrique sur des petits chevaux arabes. Deux divisions, le 39e régiment d’artillerie si redouté des Allemands, les knatsch-ratsch (canons de 75) et les canons de 155 précèdent les régiments d’infanterie. Les automobiles cuirassées possédant une tourelle et mitrailleuses font suite. Infanterie et autres armes arrivent. L’enthousiasme est enfin là. La joie se lit sur les visages.

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Montigny-Autrefois : les retrouvailles

Article paru dans le R.L. du 25 mars 2022

vendredi 25 mars 2022
par  Ayroles

Montigny Autrefois a tenu à rassembler ses adhérents au château de Courcelles, pour relancer ses activités. La présidente, de l’association, Christiane Majewski a été heureuse de renouer avec eux après de longs mois qui furent difficiles en raison de la pandémie

Évelyne Daury, secrétaire de l’association, a remis en mémoire les visites comme celle de la Cathédrale, de l’église Saint-Maximin, des rues de Pont-à-Mousson et Franiatte qui ont tout de même pu être organisées avec toutes les précautions d’usage. « L’important était de maintenir les relations pendant ces deux années. Nous avons été présents lors des journées du patrimoine, au salon du livre d’histoire de Woippy ainsi qu’au marché de Noël de Montigny ».

Un bulletin semestriel et une réélection

L’association a malgré tout édité ses bulletins semestriels. L’exercice comptable des deux années écoulées avec quitus a laissé le champ libre au vice-président Maurice Ayroles, de faire procéder à la réélection de l’ensemble du comité : « Il n’y a pas eu d’élection depuis deux ans. Il nous faut faire appel aux membres présents qui souhaitent rejoindre le comité afin de rajeunir un peu l’association. Le comité pourra ainsi élire en son sein les membres du bureau »

Une fresque historique

Un projet de frise historique retraçant l’histoire de la ville à destination des élèves et des Montigniens est prévu. Le Conseil des Jeunes sera associé à ce projet. Les projets de sorties sont nombreux : église Saint-Joseph, Jardin botanique, cimetière Litaldus, une journée à Marsal et Vic-sur-Seille, visite de Jean XXIII…

L’adjoint à la Culture, Dimitri Sokolowski a souligné la collaboration positive de Montigny Autrefois avec la municipalité. « Votre association incarne toutes les temporalités : passé, présent, avenir. Votre matière première est certes le passé, mais vous êtes résolument tournés vers le futur au quotidien, en témoignent les projets que vous avez et que vous portez. Votre matière première est le souvenir, la mémoire et grâce à celle-ci vous donnez un avenir au passé »

Un local plus spacieux

Lucien Vetsch, premier adjoint, a confirmé que la municipalité étudie la demande de l’association afin qu’elle bénéficie d’un local plus spacieux, permettant d’accueillir le public et de stocker les archives dans de meilleures conditions.

Le bureau : présidente Christiane Majewski ; vice-président Robert Habermann ; Secrétaire Évelyne Daury ; Trésorier Maurice Ayroles


Contact : Montigny Autrefois, 10 rue des Jardins sous la Fontaine 03 87 62 75 29. Permanence le mardi de 14-18 h montigny.autrefois57@orange.fr. http://www.montignyautrefois.fr

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Jean-Marie Frangi se souvient de l’arrivée des libérateurs américains

Jean-Marie Frangi se souvient de l’arrivée des libérateurs américains

Article paru dans le R.L. du 1er Mars 2022

mardi 1er mars 2022

À 87 ans, il veut transmettre son témoignage, parler de ce qu’il a vécu lorsque tout jeune, le 24 novembre 1944, il a vu les libérateurs américains passer sous les fenêtres de son logement, rue Franiatte, à Montigny-lès-Metz. Il avait alors 9 ans.

Je suis un enfant de la guerre, fils d’immigré italien, mais d’une mère lorraine. Je suis né en 1935. Ma jeunesse a été chahutée, comme beaucoup, entre l’école française et l’école allemande, et un peu l’école italienne. On passait plus de temps dans les caves des maisons que sur les bancs de l’école à cause des bombardements. C’est maman qui nous faisait les cours. Grâce à ça, j’ai pu faire un apprentissage comme maçon.

On habitait à l’époque rue Franiatte, côté Marly. Nous étions six enfants. Il n’y avait pas d’aides comme maintenant. Mon père maçon et fossoyeur a dû travailler de force pour les Allemands, faire des tranchées antichars. La route reliait le terrain d’aviation à toutes les casernes. J’ai vu de pauvres prisonniers russes qui travaillaient sur la base aérienne. Ils passaient devant nous. Nous leur donnions du pain mais les gardiens ne voulaient pas.

Marqué à vie

Juste avant la Libération, dans le secteur, jour et nuit, nous étions bombardés par les Américains et les Canadiens. Ils visaient le terrain d’aviation, la gare de triage du Sablon et les casernes où il y avait beaucoup de soldats allemands. À la suite d’un bombardement, j’ai été blessé, j’ai perdu la vision d’un œil. Depuis, je marche avec une canne.

Certains Allemands n’étaient pas gentils avec nous qui parlions français. Mon père et d’autres camarades ont été agressés dans le tramway de la rue Franiatte par un civil de la Gestapo qui habitait notre secteur. C’était un Lorrain, je ne l’ai plus revu après la guerre.

Mon père a été réquisitionné pour travailler dans les caves. Il perçait les murs pour qu’elles communiquent toutes entre elles de façon à s’échapper en cas de bombardement. Il faisait ce qu’on appelle des trous d’hommes.

Nous avons vu passer de nombreux prisonniers après la libération. De gros tanks américains passaient devant chez nous et les soldats nous lançaient des chewing-gums et du chocolat. Ils étaient gentils avec nous.

Après la guerre, toutes les entreprises avaient du travail. Il fallait reconstruire le pays. Je suis donc devenu maçon comme mon père. »

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Savez-vous qu’un souterrain passait sous la Sainte-Famille de Montigny ?

Article paru dans le R.L. du 14 février 2022

lundi 14 février 2022

L’association Montigny Autrefois planche sur les lieux mystérieux et les légendes de Montigny-lès-Metz. Dans sa dernière revue, elle évoque le souterrain qui reliait le couvent de la future Sainte-Famille à la maison forte.

Le souterrain a été découvert à Montigny-lès-Metz dans la rue de Pont-à-Mousson en septembre 1970. Archives RL/Photo Michel CHARTON

Tout commence en 1970, rue de Pont-à-Mousson, à Montigny-lès-Metz. Ce jour-là, deux ouvriers de GDF, F. Stumm et André Baudoin, brisent une croûte de ciment et découvrent un trou profond. L’un des deux s’y coule et découvre une galerie de 16 mètres de long, 1,50 m de large et 1,60 m de haut.

Ce tunnel débute sous le trottoir à la hauteur du café « A la vigne au vin », place de la Nation, puis oblique sous la chaussée de la rue de Pont-à-Mousson. À un bout, une porte de chêne épais, à l’autre, un mur. À la verticale de l’un, apparaît le parc de la maison de retraite de la Sainte-Famille.

Souterrain découvert à Montigny-lès-Metz à hauteur du café « A la Vigne au Vin » dans la rue de Pont-à-Mousson à l’automne 1970 : ici, Mme Vonker, patronne du café devant l’excavation par laquelle fut faite la découverte Archives RL/Photo Michel CHARTON

Relier un couvent de femmes à une abbaye d’hommes ?

Dès lors, les esprits vagabondent. On pioche dans les Notices de Léon Maujean , publiées en 1910. Il évoque « un souterrain d’environ 60 mètres » : « Il commençait dans un terrain vague derrière l’ancienne église, rasée. On y accédait par sa sacristie en descendant un escalier raide fermé par une trappe. Il passait sous différentes maisons et plus tard a servi de cave. Il y avait même un puits alimenté par une source.

À quoi servait-il ? Non pas à relier un couvent de femmes à une abbaye d’hommes, comme le voulait la rumeur. Mais il partait du palais épiscopal pour rejoindre les champs de la Basse-Montigny. Ce palais est surtout une place forte, tenue pour l’évêque de Metz au Moyen Âge. Le tunnel devait l’alimenter en cas de siège. Mais il a sans doute été vite vétuste : la place forte était trop faible pour se défendre. Elle a été rasée lors du siège de Metz, par Charles Quint. Il laissera la place en 1641 au couvent de Saint-Antoine de Padoue.

Le souterrain muré

L’autre sortie, elle, est sous le parc de la Sainte-Famille, construite à la fin du XIXe siècle. À l’époque, le Républicain Lorrain n’en dit pas plus. Ses photos sont la seule archive des lieux : le souterrain a été muré.

Cinquante ans plus tard, un journaliste écrivain, Louis Nore, vient de publier une revue sur les lieux mystérieux de la fondation Saint-Vincent-de-Paul, propriétaire de la Sainte-Famille. L’association historique Montigny Autrefois vient de reprendre cette affaire dans sa dernière revue.

Par O.J. avec la collaboration de notre correspondant, André Monget

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Théophile Klem a laissé son empreinte dans l’église Saint-Joseph

Article paru dans le R.L. du 29 décembre 2021

mercredi 29 décembre 2021

L’église Saint-Joseph, à Montigny-lès-Metz, a été inaugurée en 1906 sous l’occupation allemande. Pierre de Jaumont, plan basilical, trois nefs, style néo-roman rhénan font la particularité du lieu, qui a subi une rénovation intérieure et extérieure.

La crèche, qui a également subi un travail remarquable de restauration grâce au talent de Natalia Cinalli, est baignée par la lumière filtrée par les vitraux du maître verrier Martin de Wiesbaden. L’abbé Philippe Châtelain, qui est sculpté dans le transept droit présentant son église, souhaitait disposer d’un lieu de culte à la hauteur de la population catholique. Il a laissé œuvrer Ludwig Becker, architecte de Mayence.

Ébéniste d’art sacré
Mais ce que peu de personnes savent, c’est qu’un artiste de talent a également œuvré pour y déposer des symboles en maints endroits : Théophile Klem. Sculpteur sur bois, menuisier ébéniste d’art sacré né à Colmar en 1849 et qui y est mort en 1923, a travaillé sur le décorum. L’homme talentueux était issu des Beaux-Arts de Vienne et était l’élève de Friedrich von Schmidt. Il avait fondé avec son frère Alphonse l’entreprise Klem-frères. Théophile Klem a collaboré tout au long de sa vie avec les facteurs d’orgues Joseph Merklin et avec de grands peintres, dont Martin Feuerstein.

De nombreuses stalles avec la représentation de dragons, mais également sur le baldaquin, rappellent ceux des verrières, et des plus petits sur les chapiteaux. Il a également œuvré à la cathédrale Saint-Etienne de Metz.

Les vitraux, quant à eux, ont été conçus par le maître-verrier Martin de Wiesbaden. On distingue les sept sacrements sur les verrières du chœur, la vie de la Vierge et de saint Joseph dans le transept et des saints dans le narthex à l’entrée de l’église.

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